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Les avantages de l’intercoopération pour les employeurs

Publié le 29 sept. 2025

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Siège social de Co-operators

Source : Co-operators

De nombreuses coopératives auraient avantage à faire appel aux coopératives et mutuelles financières pour bonifier leur offre en matière d’assurance collective et de régimes de retraite pour leurs employés. 

Le Québec est une terre de PME. Entre 2016 et 2020, elles ont contribué à 48,2% du PIB québécois, selon Statistique Canada. Plus du tiers du PIB québécois est généré par les PME de 99 employés et moins. Plus du tiers des emplois (63,4%) sont liés à des PME, qui dominent certains secteurs de l’économie, comme la construction, l’hébergement et la restauration, les services immobiliers, professionnels, scientifiques et techniques, le commerce de gros et la fabrication. 

Les PME québécoises ont généré 65% de la valeur des exportations de biens et leurs ventes à l’international se chiffraient à plus de 83 G$ en 2022. 

La plupart des 277 497 PME québécoises de 499 employés et moins comptent moins de 100 travailleurs, selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ). De plus, 98% des PME québécoises emploient moins de 99 personnes. 

Les coopératives s’inscrivent pleinement dans cette réalité. Une majorité est constituée de petites et même de très petites organisations. Ainsi, les coopératives non financières québécoises emploient près de 40 000 personnes, soit 18% des salariés de l’économie sociale québécoise, selon l’ISQ (les coopératives financières et mutuelles québécoises étant essentiellement de grandes entreprises). Une grande part des coops québécoises sont toutefois des coopératives d’habitation, dont la majorité dépend de bénévoles pour leur fonctionnement. 

À noter, 36% des salariés de l’économie sociale québécoise (coops incluses) ont 35 ans ou moins, et 66% sont des femmes, selon l’ISQ. D’autres chiffres révélateurs: 

  • 22,4 n’ont aucun salarié; 

  • 27,0% ont 1 à 4 salariés; 

  • 15,7% emploient 5 à 9 personnes; 

  • 27,8% ont 10 à 49 employés; 

  • 6,6% comptent 50 à 249 travailleurs; 

  • 0,5% emploient 250 salariés et plus. 

Ces entreprises se démarquent par leur longévité: 

  • 15,1% ont moins de 10 ans; 

  • 10,8% ont entre 10 et 15 ans; 

  • 35,5% ont entre 16 à 30 ans; 

  • 38,6% existent depuis plus de 30 ans. 

Autres chiffres révélateurs: près des deux tiers d’entre elles (63%) dégagent un revenu annuel de moins de 500 000$ et ont des actifs de moins de 500 000$. 

Dans ce contexte, nombre de coopératives sont donc soit trop petites, soit trop pauvres pour offrir de l’assurance collective ou un régime de retraite à leurs employés. Une bonne part des n’offre pas des salaires assez compétitifs pour permettre à leurs employés d’en déduire une part pour bénéficier de tels avantages sociaux. 

« Une minorité offre assurances ou régime de retraite, confirme Nada Elkouzi, directrice régionale à la Coopérative de développement régional du Québec (CDRQ) Montréal-Laval. Chez les petites coopératives, on va se contenter d’offrir des placements dans des fonds de travailleurs (Fonds de solidarité FTQ et Fondaction), dont la gestion est gratuite et facile à instaurer. L’employé contribue pour 1% de son salaire annuel; pour l’employeur, ça joue entre 1% et 2%. Sinon, certaines vont offrir un REER collectif ou le Régime volontaire d’épargne-retraite (RVER). » 

 

L’exception des CTA 

Évidemment, les coopératives de travailleurs actionnaires (CTA) font figure d’exceptions, car c’est un peu l’essence d’une CTA en grande partie: elles représentent un mécanisme de placement pour la retraite.  

« Les membres bénéficient des leviers fiscaux du REER et du Régime d’investissement collectif (RIC), qui offre un avantage fiscal supplémentaire de 125% des sommes investies par le membre, reprend Mme Elkouzi. Lorsque les membres d’une CTA mettent leur coop en place, cette dernière ouvre un compte REER collectif administré par Fiducie Desjardins, qui ne s’occupe que de la paperasse. Les prélèvements REER et les économies d’impôt, qui sont réinvesties dans la coop, sont gérés à chaque paie par l’employeur. L’argent ne sort donc pas de la coopérative, qui fixe elle-même les conditions de rachat et de remboursement si un membre quitte l’entreprise ou part à la retraite. » Le Québec compte 36 CTA. 

Nada Elkouzi est catégorique: une coopérative a intérêt à faire affaire avec une coopérative ou une mutuelle comme Desjardins, Beneva ou ProMutuel pour offrir un programme d’assurance collective ou un régime de retraite.  

« Ça devrait être naturel, car l’intercoopération est un des principes de base de la coopération, reprend-elle. Certaines coops ont ce réflexe et communiquent avec nous pour en connaître davantage. Mais ce n’est pas toujours naturel chez les dirigeants de coopératives. 

 

Solidarité 

« Rien de tel qu’une coopérative pour connaître les besoins et la gestion d’une autre coopérative, clame Isabelle Garon, première vice-présidente marketing, communications, coopération et bureau du président, au mouvement Desjardins. C’est un avantage concurrentiel, car la gouvernance d’une coop est fort différente de celle d’une entreprise par actions. » 

Mme Garon reconnaît que le réflexe d’intercoopération ne se fait pas encore sentir à son plein potentiel au sein du mouvement coopératif québécois. En ce sens, Desjardins vient tout juste de lancer une offre de services aux entreprises, spécifique aux coopératives, qui est gérée par la Caisse d’économie solidaire. L’offre concerne le démarrage, le développement ou l’expansion d’une coop.  

Sur son site internet, Desjardins précise : « En tant que groupe financier coopératif, c’est dans notre nature de soutenir la croissance collective et communautaire. Quel que soit le domaine dans lequel votre coopérative œuvre, notre connaissance approfondie du milieu coopératif nous permet de vous proposer des solutions financières pertinentes et adaptées. »  

Le programme est conçu pour orienter les choix et démarches de chaque étape de croissance d’une coopérative, grâce à un accompagnement personnalisé et une aide financière sur mesure, notamment par des conditions préférentielles sur certains produits financiers. On propose ainsi une réduction de taux pouvant aller jusqu’à 0,25% sur les marges de crédit, ainsi que des forfaits économiques pour le compte de la coop à la caisse. Le programme offre aussi des solutions de paiement en magasin, en ligne ou sur la route, ainsi que des solutions pour employeurs, notamment un rabais de 15% sur les frais récurrents de traitement de la paie. 

D’autre part, la présence de Desjardins au sein du conseil d’administration du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) constitue une forme d’intercoopération, tout comme celle de Desjardins au sein de Coopératives et mutuelles Canada (CMC). « On a une responsabilité de contribuer à ces organisations, qui jouent un rôle essentiel au sein du mouvement coopératif », reprend-elle. 

Les coopératives et mutuelles du secteur des services financiers peuvent-elles faire mieux pour mousser leur offre de services auprès des coops? « Certainement, répond-elle. On travaille continuellement notre offre et on doit mieux se faire connaître comme coop qui s’adresse à d’autres coops. De par notre envergure, c’est plus facile pour Desjardins. Mais le réflexe intercoopératif doit-être aiguisé davantage au sein du mouvement. » 

De par sa nature, Co-operators fait de l’intercoopération, puisque ses membres sont des coopératives. « Ça fait 80 ans qu’on travaille avec des coops: on a développé une précieuse expertise sur leurs besoins en assurance et services financiers, estime Marc Duplantie, vice-président, relations avec les membres et développement des affaires coopératives chez Co-operators. Avec notre programme Garde Coop, on offre, depuis une décennie, de l’assurance collective et commerciale, ainsi que des régimes de retraite. » 

Co-operators a raffiné son offre pour les PME coopératives, car les géants comme Sollio ont des besoins particuliers, gérés à la pièce. L’offre de Garde Coop est surtout articulée sur l’assurance commerciale, et le conseiller a tous les outils pour comprendre les besoins de la coopérative cliente.  

« Nous sommes une coop; on connaît les besoins, la gestion, le fonctionnement d’une coopérative, reprend-il. On offre notamment un plan de gestion de risque qui établit les besoins d’assurance. On donne aussi des conseils de gestion, notamment en assurance des administrateurs. Ça va jusqu’à des conseils de base, comme d’avoir plusieurs signataires aux comptes au lieu d’un seul, pour mieux protéger la coop en cas de crise. On offre aussi des conseils en risques climatiques ou technologiques. On est en mesure d’identifier si notre produit générique est suffisant, selon la complexité de l’organisation, ou s’il faut une couverture spécifique. Car Co-operators possède plusieurs compagnies d’assurance, dont certaines sont nichées. »  

L’assureur offre aussi des régimes de retraite, y compris des REER collectifs, dont la formule varie selon les besoins de la coop cliente. « Co-operators a un grand nombre de coopératives comme clientes, reprend Marc Duplantie. On a une équipe dédiée aux coops. Une grande partie de nos clients individuels sont aussi membres d’une coopérative. » 

 

Secteur communautaire 

Enfin, les employeurs du secteur de l’économie sociale disposent du Régime de retraite des groupes communautaires et de femmes (RRFS-GCF). Pour y adhérer, une coopérative doit être à but non lucratif. Contrairement au régime de retraite simplifié (RRS), au Régime volontaire d’épargne-retraite (RVER) ou au REER collectif, le RRFS-GCF est un régime à prestations déterminées qui offre une rente viagère dont le montant est garanti jusqu’au décès. La cotisation salariale est prélevée de la paie et donne droit à une déduction fiscale. La cotisation minimale, tant pour l’employé que pour l’employeur, est de 2%. L’employé, à temps plein ou partiel, peut aussi ajouter une cotisation volontaire pour mousser sa rente. Le facteur d’accumulation est de 11%: chaque 100$ de cotisation représente donc 11$ de rente annuelle. Il n’y a aucuns frais de gestion ou d’administration ni de taxe salariale pour les employeurs. L’employeur doit obtenir l’assentiment de 70% du personnel pour instaurer le régime, qui est alors obligatoire pour tout le personnel. 

Lancé en 2008 après quatre ans de réflexion par un regroupement d’organismes communautaires, à l’initiative de Relais-femmes et du Centre de formation populaire (CFP), le RRFS-GCF compte plus de 1100 employeurs, 431 retraités, 14 700 participants et 200 millions $ d’encaisse. Le rendement net de frais depuis le lancement est de 5,8%; il fut de 9,3% en 2023. 


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