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Un Canadien sur trois pénalisé par de mauvais conseils financiers
Publié le 28 oct. 2025

Source : Facebook Co-operators
Selon un sondage mené par Co-operators auprès de 1 000 résident.es adultes de toutes les régions du Canada entre le 20 et le 27 août 2025, 32% des Canadiens reconnaissent avoir suivi des recommandations qui leur ont nuit financièrement ou émotionnellement.
Parmi eux, 49% disent avoir perdu de l'argent, 26% ont souffert de stress accru ou d'anxiété et 16% ont dû retarder d'importants projets financiers. Dans 77% des cas reportés, les pertes s’élèvent à plus de 1 000 dollars.
« Malgré un accès à l'information plus vaste que jamais, près de la moitié des Canadiennes et Canadiens (47 %) reconnaissent avoir commis des erreurs financières qui auraient pu être évitées avec un accompagnement plus éclairé », indique Jessica Baker, première vice-présidente de Co-operators, par voie de communiqué. « Le défi n'est pas de trouver de l'information, mais bien d'en faire le tri. »
Surplus d’informations
Le sondage indique que 48% des répondants se sentent submergés par le flot de conseils divergents. Une confusion que 60% attribuent aux réseaux sociaux. Parmi la génération Y (les personnes nées entre le début des années 1980 et la fin des années 1990), une personne sur cinq affirme avoir suivi de mauvais conseils provenant des réseaux sociaux.
Chez la génération Z (les personnes nées entre la fin des années 1990 et le début des années 2010), qui a grandi dans la culture numérique, cette proportion grimpe à un sur trois (31%). Par ailleurs, 15% déclarent avoir suivi des conseils trompeurs lus sur des forums, et 10% reconnaissent avoir pris une mauvaise décision sous l'influence de contenus produits par l'intelligence artificielle.
Plus que la saturation numérique, les mauvais conseils financiers proviendraient surtout de l’entourage, les cercles amical et familial étant les premières sources citées et représentant 31% des cas. Selon le sondage, les générations X et Y sont les plus critiques face aux conseils financiers reçus par leur entourage. Moins de la moitié (45%) les relaient.
Clivage homme-femme
Le sondage révèle également un écart croissant entre les femmes et les hommes en matière de perspectives financières, ainsi qu'un scepticisme accru chez les femmes. Au sein de la génération Y, 38% des femmes estiment que les conseils reçus des générations précédentes sont encore pertinents aujourd'hui, contre 48% des hommes de la même tranche d'âge. Cet écart se confirme dans la génération Z: 34% des femmes jugent ces conseils toujours pertinents, contre 46% des hommes.
Ce scepticisme semble toutefois porter ses fruits. Bien que les hommes (76%) se disent plus confiants que les femmes (65%) dans leur capacité à repérer les mauvais conseils, ils sont presque deux fois plus nombreux à en avoir été victimes (40% contre 24%) et à avoir subi des pertes plus importantes.
Conseils
« Ces résultats mettent en lumière une réalité complexe pour les Canadiennes et Canadiens qui tentent de planifier leur avenir, mais se retrouvent trop souvent induits en erreur », déclare Jessica Baker dans le communiqué. « Un conseil généralement considéré comme bon ne signifie pas nécessairement qu'il est bon pour vous. Il n'y a pas de recette universelle, parce que vos objectifs vous sont propres. »
À l'heure où près de la moitié des Canadiennes et Canadiens (43%) déclarent ne pas savoir à qui faire confiance pour obtenir de bons conseils financiers, les personnes qui collaborent avec des conseillères et conseillers en sécurité financière se disent plus confiantes dans la gestion de leurs finances (64%) que celles qui n'en ont pas ou qui ne savent pas vers qui se tourner (44%).
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