COOPSCO, l’engagement envers la gouvernance participative

Publié le 16 sept. 2025

Source : Source : Facebook de la Fédération québécoise des coopératives en milieu scolaire - FQCMS

Depuis la fin de la pandémie, qui a mis à mal bon nombre de coopératives, COOPSCO a renforcé l’accompagnement auprès de ses membres afin de garantir leur succès à long terme.

La pandémie de Covid-19 a contraint COOPSCO à concentrer ses forces sur la gestion des opérations, et donc à être moins active dans la gouvernance. Tous les événements du réseau s’étant en plus tenus en ligne, les échanges personnels entre les membres se sont trouvés restreints pendant trois ans.

C’est face à ce constat que, dès la fin de la pandémie, le réseau COOPSCO a mis en place des initiatives visant à recréer du lien, à soutenir ses administrateurs dans leurs fonctions et à encourager un leadership actif et responsable.

Parmi elles, se trouvent la trousse des administrateurs-trices et le programme « Ambassadeur-drice », lancées en 2024.

Nouveaux outils

« Nous avons été confrontés à une nouvelle réalité », explique François Hastir, président de COOPSCO. « Contrairement à il y a 10 ou 15 ans, il y de plus en plus de changements au sein des directions générales. La nouvelle génération d’administrateurs n’est pas toujours bien outillée pour former un conseil d’administration, par exemple. »

La trousse vise donc à renseigner les administrateurs sur le panier de service qu’offre la fédération. Ils la reçoivent quand ils commencent leur mandat. Elle contient des liens vers la plateforme de formation et d’autres outils primordiaux, mais aussi des objets promotionnels, comme une boîte à lunch, visant à créer un sentiment d’appartenance.

De plus, de l’aveu de François Hastir, la trousse a permis de dresser un portrait informel du réseau, puisque les administrateurs doivent préciser leur genre lorsqu’il la commande. « Nous avons presque atteint une parité de 50/50. Ça n’était pas le but premier, mais c’est une donnée intéressante. »

Créer du lien

Alors que les administrateurs des coops membres n’ont pas toujours la possibilité de se rendre aux événements annuels organisés par COOPSCO, le programme « Ambassadeur-drice » vise à développer un réseau de contact professionnel.

Les ambassadeurs sont des administrateurs désignés comme des points de contact. Les conseils d’administration ont la possibilité de faire appel à eux afin qu’ils rencontrent les nouveaux administrateurs étudiants et discutent de l’importance de leurs rôles.

« Nous avons eu beaucoup de retours positifs, aussi bien de la part des CA, que des administrateurs et des ambassadeurs. Les coopératives visitées ont déjà planifié de refaire appel à eux lorsqu’ils accueilleront de nous administrateurs », s’est réjouit François Hastir.

Réseau en bonne santé

Si les situations peuvent varier d’un membre à l’autre, COOPSCO se porte bien, selon François Hastir. En 2024, son chiffre d'affaires s’élevait à 116 millions de dollars (excluant le chiffre d'affaires de la Fédération).

Même durant la pandémie, son réseau a été en mesure de répondre efficacement aux nouvelles habitudes de consommation, grâce à la nouvelle plateforme de vente en ligne dont il s’était doté un an et demi auparavant.

« Au niveau des ventes en ligne, nous sommes passés de 2,5 millions pré-pandémie (2019-2020) à près de 17 millions en 2020-2021 », indique M. Hastir. « Ce sont les chiffres pour les coopératives qui font affaire avec notre solution web. Certaines disposent de leur propre site. Les ventes en ligne totales sont donc encore supérieures. »

Évolution

Alors que le membrariat de COOPSCO représente une pénétration de marché de 92% dans les universités francophones et plus de 90% dans les cégeps publics francophones, François Hastir se réjouit des perspectives qui s’ouvrent encore au réseau.

De son propre aveu, la hausse des étudiants au collégial a profité aux membres. Durant l’exercice 2024-25, trois nouveaux points de services ont vu le jour. Deux en gestion de cafétéria, à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQÀC) et au Cégep de Matane, et une librairie au Cégep Limoilou.

Ces dernières années, des institutions, même privées, ont approché COOPSCO afin de mettre en place des coops membres. La Fédération, par l’entremise de sa directrice intérimaire des services-conseils, Geneviève Ducharme, est à disposition de tout étudiant, professeur ou institution souhaitant ouvrir une coopérative en milieu scolaire.

« Nous pouvons étudier les besoins, discuter des offres de services qu’ils souhaitent et réaliser une étude de marché. Si le volume d’affaires n’est pas au rendez-vous, la vente peut être proposée en ligne, via un autre point de service avec livraison ou un point de service temporaire peut être installé dans l’institution, si cette dernière n’a que des besoins ponctuels », précise François Hastir.

C’est notamment le cas des écoles secondaires, dont l’activité est concentrée sur les deux semaines de la rentrée.

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